a motorcycle parked on the side of the road

Beaucoup de passionnés de deux-roues rêvent de rouler à moto, mais tout le monde n’a pas forcément le permis A ou A2. Heureusement, il existe des alternatives légales : certaines motos et équivalents scooters peuvent être conduits sans permis moto. Mais attention, cela ne signifie pas qu’aucune condition n’est requise. Alors, quels modèles peut-on piloter et dans quelles situations ? Faisons le point.


La moto sans permis, qu’est-ce que c’est vraiment ?

En réalité, quand on parle de « moto sans permis », il s’agit principalement de cyclomoteurs 50 cm³ et de certaines motos électriques équivalentes. Ces véhicules sont classés dans la catégorie des deux-roues accessibles avec le permis AM (anciennement BSR), qui peut être obtenu dès 14 ans.

Concrètement, cela concerne :

  • Les motos et scooters équipés d’un moteur thermique de 50 cm³ maximum, limités à 45 km/h.
  • Les équivalents électriques, dont la puissance ne dépasse pas 4 kW.

Ces véhicules sont donc adaptés à un usage urbain ou périurbain, mais restent limités en vitesse et en puissance pour des raisons de sécurité.


Quelles sont les conditions pour conduire une moto sans permis ?

Contrairement à ce que laisse penser l’expression « sans permis », il faut tout de même remplir certaines conditions :

  • À partir de 14 ans : il faut avoir suivi la formation AM (ex-BSR).
  • Après 1988 : les personnes nées avant le 1er janvier 1988 peuvent conduire un cyclomoteur 50 cm³ sans formation particulière.
  • Avec le permis B : les conducteurs titulaires du permis auto peuvent également conduire un 50 cm³ sans formalité supplémentaire.

En clair, rouler sans permis moto ne signifie pas rouler sans aucune autorisation.


Quels modèles de motos 50 cm³ peut-on choisir ?

L’offre est aujourd’hui très variée. Les constructeurs proposent des modèles qui ressemblent à de véritables petites motos, avec un design sportif ou utilitaire.

  • Les 50 cm³ thermiques : on retrouve des motos type supermotard ou cross, comme les Derbi Senda, Beta RR ou Yamaha TZR 50. Elles séduisent particulièrement les jeunes qui veulent une machine avec un look de “vraie moto”.
  • Les scooters 50 cm³ : plus pratiques en ville, ils offrent souvent du rangement et une meilleure protection. Piaggio, Peugeot ou encore Yamaha dominent ce segment.
  • Les équivalents électriques : en pleine expansion, ils séduisent pour leur silence, leur couple immédiat et leurs coûts d’utilisation réduits. Des marques comme Super Soco, NIU ou Silence proposent des modèles modernes et connectés.

Les limites de la moto sans permis

Si ces deux-roues permettent de découvrir la conduite moto sans passer par le permis A ou A2, ils ont aussi leurs contraintes. La vitesse maximale de 45 km/h limite clairement leur utilisation à la ville et aux petites routes. Ils ne sont pas adaptés aux longs trajets ni aux voies rapides.

De plus, le port du casque homologué, des gants certifiés CE et la souscription à une assurance moto obligatoire restent indispensables, même pour un 50 cm³.


Moto sans permis : une bonne porte d’entrée dans l’univers moto

La moto sans permis est souvent le premier pas vers l’univers du deux-roues. Elle permet aux adolescents comme aux adultes de découvrir la conduite, de se familiariser avec l’équilibre et les réflexes de sécurité. Pour les citadins, c’est aussi une solution pratique, économique et écologique lorsqu’elle est électrique.

En revanche, pour voyager ou profiter pleinement des sensations de la route, il faudra tôt ou tard passer le permis A1, A2 ou A.


Conclusion

Rouler en moto sans permis est possible, mais dans un cadre bien défini : moteurs de 50 cm³ maximum ou équivalents électriques, vitesse limitée à 45 km/h, et obligation de suivre une formation AM pour les plus jeunes. Ces modèles sont parfaits pour débuter, se déplacer en ville et goûter aux joies du deux-roues, mais ils restent un tremplin vers l’univers plus large et passionnant de la moto.